Le coach portugais de l’USLD, Luis Castro, a formé l’attaquant Gonçalo Ramos et le milieu de terrain du Paris Saint-Germain, João Neves, pendant leurs jeunes années à Benfica. Tout ce petit monde va se retrouver à l’occasion de la demi-finale de Coupe de France qui va opposer Dunkerque et le PSG ce mardi soir (21h10), à Pierre-Mauroy.
Il n’est pas rare que l’écran de son téléphone affiche “João Neves“, ou “Gonçalo Ramos“, mais depuis le tirage au sort qui a placé l’USLD sur le chemin d’un PSG insatiable, le contact est rompu.
Leur relation ne s’est pas soudainement et sans raison apparente détériorée, mais chacun est concentré sur son club à l’approche d’une rencontre qui va les réunir, puis les désunir pour mieux les réunir à nouveau au coup de sifflet final, quel que soit l’issue du match.
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La première demi-finale de Coupe de France (ce mardi à 21h10) entre Dunkerque et Paris aura une saveur particulière pour le jeune entraîneur qu’est Luis Castro. Le coach de 44 ans s’apprête à retrouver deux de ses anciens protégés, João Neves et Gonçalo Ramos. Deux joueurs qu’il estime au plus haut point. “Ils sont parmi les joueurs les plus professionnels que j’ai eus et avec une mentalité de compétiteur, c’est ce qui m’a le plus marqué”, confie-t-il à La Voix du Nord.
Luis Castro: “Quand l’opportunité arrive, ils sont prêts”
Avant de débarquer à Dunkerque, 5e de Ligue 2, en octobre 2023, pour prendre la tête d’un ambitieux projet, le stratège portugais a aiguisé sa connaissance du jeu à Benfica, qu’il rejoint en 2019, après une première expérience de formateur auprès des U15 du Vitoria Guimaraes. Luis Castro prend d’abord en charge les U19 du club lisboète de 2019 à 2022 puis s’occupe de l’équipe réserve lors de la saison 2022-2023.
Au cours de son aventure chez le club le plus titré du championnat portugais, Luis Castro croise la route de Gonçalo Ramos, un monstre de travail. “Parfois il venait de l’équipe première pour jouer avec moi la Youth League. Il travaillait plus que tous les autres. À partir de là, c’est facile de connaître sa personnalité.”
Devenu la pierre angulaire d’un milieu de terrain parisien souverain cette saison, João Neves cultive avec son entraîneur une certaine culture de l’humilité, avec le jeu comme seul horizon. Peu expressif en public, João Neves a toujours saisi sa chance, à tous les échelons de sa carrière. A Paris, il ne lui aura fallu qu’une poignée de semaines pour s’installer parmi les maillons indispensables de cet effectif.
João Neves: “Avec lui, j’ai grandi”
“Que dire que vous ne savez pas déjà? Vous regardez une image de lui un instant lors d’un match avec Paris, et vous voyez qu’il est connecté avec tout le monde à 200 %”, s’émerveille Luis Castro. “Quand vous voyez des joueurs comme Gonçalo (Ramos) ou João, vous savez qu’ils arriveront au sommet car ils travaillent et ne donnent pas de place au hasard. Quand l’opportunité arrive, ils sont prêts”, annonçait-il déjà dans une déclaration en forme de prémonition au quotidien L’Équipe, en septembre 2024.
Saignant quand on fait appel à lui pour l’un, avec un rendement intéressant rapporté à son temps de jeu en 2025 (10 buts toutes compétitions confondues), indispensable à ce PSG pour l’autre, on l’a déjà dit, Gonçalo Ramos et João Neves savent ce qu’ils doivent à leur ancien formateur. “Il m’a donné des outils pour atteindre le haut niveau”, concède Neves au Parisien. “Il a été très important pour moi. Avec lui, j’ai grandi en tant que joueur.”
Même sentiment de sentiment de reconnaissance chez Gonçalo Ramos, qui se réjouit à l’idée de saluer son ancien mentor. “Je suis très content de le retrouver et de pouvoir avoir l’occasion de parler avec lui. C’était magnifique de travailler avec lui. Il a créé une bonne ambiance dans le vestiaire. Il me répétait de travailler dur et de toujours donner le maximum.” Un mantra bien assimilé par ce PSG qui impose son jeu, quel que soit l’adversaire, qu’il soit du niveau de Liverpool ou plus modeste sur le papier.