C’est un (nouveau) coup dur pour l’industrie automobile. Dans l’Hexagone, les immatriculations de voitures neuves ont largement plongé, de 14,5 %, le mois dernier, d’après les chiffres publiés ce mardi par la plateforme automobile (PFA), le lobby du secteur. Seules près de 154 000 voitures particulières ont été écoulées, soit 26 000 de moins qu’en mars 2024. C’est Stellantis qui essuie la plus forte baisse. Le géant franco-italo-américain a vu ses ventes reculer de 17 %, à 43 000 immatriculations. En face, son grand rival Renault a vu ses ventes reculer légèrement de 1 %, à 43 200 unités. Le groupe Toyota, champion des voitures hybrides, voit pour sa part ses immatriculations chuter de près de 16 %, à 10 100 unités.
D’après Marie-Laure Nivot, analyste au cabinet AAA Data, « cette chute du marché des voitures neuves était largement prévisible après les immatriculations anticipées en février liées à la baisse du bonus et à la hausse du malus. » Elle considère ainsi que les « tendances mensuelles » seront « moins perturbées à partir du mois prochain ». Il n’empêche que les chiffres révèlent « à quel point le marché reste déprimé », souligne-t-elle, au regard de sa chute de près 8 % sur les trois premiers mois de l’année.