François Bayrou, celui qui estimait qu’il était temps « de se mettre à l’écoute des Français », déjà en 1998, a fait bien peu de chemin vers ses concitoyens à en croire sa frilosité avec le sujet de la fin de vie. À moins que ses convictions personnelles (et religieuses) ne s’expriment pour lui ? se demande Bernard Poulet, journaliste et essayiste.
François Bayrou veut-il prouver qu’il y a bien un fossé entre les élites dirigeantes et les citoyens ? Le même qui a fièrement annoncé le lancement de « conventions citoyennes décentralisées » sur le thème « qu’est-ce qu’être français ? », ignore superbement les conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie, discutées pendant cinq mois et approuvées par une large majorité des participants.