Depuis les pleureuses de l’Antiquité, la cérémonie funéraire offre à la musique une scène privilégiée. Avec l’épanouissement des radios et de l’industrie discographique, la culture populaire s’est invitée dans les cimetières.
Une dernière taxe avant le grand voyage. Il y a quelques jours, la Fédération des pompes funèbres a trouvé un accord avec la Sacem pour fixer les conditions de perception de redevances pour les auteurs et compositeurs d’œuvres utilisées lors de cérémonies funéraires. Les négociateurs ont imaginé un système de paiement standardisé (de 1 à 5 € selon le nombre de mélodies diffusées), forfait qui sera intégré au coût global des prestations – donc sans surcoût visible pour les familles. Pour 2025, ce sont près de 800 000 € qui devraient ainsi être versés à la Sacem… Depuis des années, elle faisait valoir que la musique occupe une place de plus en plus notable lors des funérailles, surtout depuis que des haut-parleurs sont installés dans les nefs des églises (voire fixés sur certains fourgons funéraires haut de gamme).