Une semaine après la condamnation de Marine Le Pen, pour détournements de fonds, à quatre ans de prison dont deux ferme, on ne le rappellera jamais assez, le fond de l’air reste étouffant. Le parti d’extrême droite soutenu par Donald Trump continue de crier à la chasse aux sorcières, amplifié par certains médias, dont ceux de Bolloré.
Après une manifestation de LFI et des écologistes dimanche dernier, une mobilisation de la société civile est annoncée samedi 12 avril à l’appel de nombreuses organisations (CGT, Ligue des droits de l’homme, SOS Racisme, Amnesty International etc.) et d’autres organisations « pour la défense de l’État de droit ».
Un État de droit que certains au sein même du gouvernement veulent remettre en cause. Tandis que les partis de gauche, eux, semblent assez accaparés par leurs congrès et/ou l’élection présidentielle à venir.
Face au fascisme, ses slogans, et sa tentation dans un monde déréglé, comment organiser le sursaut démocratique et politique, tant qu’il est encore temps ?
Nos invité•es :
- Adel Amara, éducateur, ancien candidat NFP-LFI à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne)
- Inès Bernard, déléguée générale d’Anticor
- Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, ancien candidat à l’élection présidentielle, auteur de En finir avec les présidents (éd. Seuil)
- Sébastien Peytavie, député écologiste de Dordogne, secrétaire de l’Assemblée nationale
- Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’homme