Puisque le destin du PS occupera l’actualité de la gauche au moins jusqu’au mois de juin, date à laquelle se tiendra son 81e congrès à Nancy, « Marianne » se propose de vous traduire la langue vernaculaire.
Contribution générale, texte d’orientation, commission de récolement… Vous n’y comprenez rien ? Rassurez-vous, les socialistes non plus. « Avec l’équipe de direction, on a dû faire une formation à nos camarades permanents du parti, car beaucoup n’avaient jamais vécu un congrès », confie un éminent solférinologue – du nom de l’ancien siège de la vieille maison. Puisque le destin du Parti socialiste (PS) occupera l’actualité de la gauche au moins jusqu’au mois de juin, date à laquelle se tiendra son 81e congrès à Nancy, Marianne se propose de vous traduire la langue vernaculaire.
« Sur le papier, c’est un peu chiant, reconnaît notre huile, mais le résultat, c’est que le PS reste le parti qui débat le plus, qui discute le plus, et ça, c’est une petite fierté. C’est sophistiqué, parce que c’est le poids de l’histoire, le résultat d’une sédimentation depuis 120 ans de SFIO (l’ancien nom du parti, N.D.L.R.). Tout ça est fondé sur l’expérience, qui nous a montré que l’absence de règles du jeu strictes pouvait faire péter des pans entiers du parti. » Instruit des subtilités de la vie interne d’une formation à qui l’on pourra difficilement reprocher le manque de démocratie interne, vous pourrez désormais briller dans les dîners en ville, en dissertant sur l’affiliation du 1er fédéral de la Nièvre au TO3 lors du congrès de Mandelieu-la-Napoule. La chance !