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“L’envie d’aller encore plus haut”: les confidences et souvenirs de Wendie Renard à l’aube de son 500e match avec l’OL

avril 10, 2025
in @RMC SPORT, Sportive
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“L’envie d’aller encore plus haut”: les confidences et souvenirs de Wendie Renard à l’aube de son 500e match avec l’OL
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https://images.bfmtv.com/oV3riwDC7CYdVpjn61DMOIOMdF4=/4x26:1908x1097/800x0/images/Wendie-Renard-defenseure-de-l-Olympique-lyonnais-avant-son-500e-match-sous-les-couleurs-de-Lyon-2063430.jpg

Ce samedi soir au Groupama Stadium, une page de l’histoire de club du football français va s’écrire. La capitaine emblématique de l’Olympique lyonnais va disputer son 500e match sous les couleurs rhodaniennes, symbole de longévité au plus haut niveau unique depuis son arrivée dans le Rhône en 2006. A 34 ans, Wendie Renard ajoute un nouveau chiffre symbolique à son palmarès, série en cours. Rendez-vous avait été donné dans la capitale au lendemain de la qualification du club pour les demi-finales de Ligue des champions. La défenseure centrale arrive détendue, souriante et se confie pendant près d’une heure, avec émotion, en exclusivité à RMC Sport sur son histoire avec l’OL.

Nous lui montrons une vidéo hommage de son premier entraineur à Lyon, Farid Benstiti qui la félicite pour son 500e match avec le club. “Tu es sans contestation la meilleure défenseure de tous les temps”.

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“Et bien cela commence bien (sourire)! Oui cela commence parce que c’est lui, c’est Farid, c’est le premier. Je lui serai reconnaissante à vie. C’est grâce à notre ami en commun, Fred Labiche mon conseiller aujourd’hui, personne ne me connaissait. J’ai atterri à Lyon, lui a accepté de me voir pendant quelques jours au début, puis il a demandé à ce que je prolonge mon essai. Au bout de 30 minutes, il lui a dit qu’il souhaitait me garder. Effectivement quand il dit “juste à m’étoffer”, il est gentil! Car j’étais très frêle à mon arrivée. Il a presque été un père pour moi quand je suis arrivée. Il a su être dur avec moi mais surtout me donner les conseils qu’il fallait car je débarquais dans un environnement que je ne connaissais pas. Farid, ce sera toujours Farid.

Un 50Oe match à venir face au Paris FC, qu’est-ce que cela représente pour vous?

Beaucoup de choses, cela démontre ma régularité, j’ai été peu blessée. Parce qu’il n’y a pas beaucoup de matchs dans le football féminin, surtout au début de ma carrière. Même si d’année en année il y en a eu plus. Cela démontre mon professionnalisme, mon travail, ma persévérance, ma qualité aussi. Je suis fière, très fière. Surtout quand je sais d’où je suis partie, et je ne pensais pas atteindre ce chiffre qui est pour moi très symbolique, très fort. Mais je n’ai pas envie de m’arrêter là, j’ai toujours envie d’aller plus haut, d’aller vers l’avant. Mais cette étape est merveilleuse.

“Cela prouve mon professionnalisme, ma régularité, mon amour pour le club. C’est aussi grâce au président Aulas qui a toujours cru en nous. C’est une étape forte, très symbolique.”

Dans l’histoire de l’OL, il n’y a plus que Grégory Coupet (516) et Sergio Chiesa (541 matches) devant vous. Le record absolu, si vous allez jusqu’au bout de votre contrat en juin 2027, vous tend les bras?

(rires) oui c’est largement jouable. Au début, j’avoue que ce n’était pas dans mes plans. Mais maintenant pourquoi pas. Chaque chose en son temps. Forcément il faut avoir de l’ambition et avancer, mais je préfère avoir de l’ambition dans les titres. Après c’est un chiffre symbolique qui démontre beaucoup homme/femmes confondus en plus. Cela prouve aussi mon amour pour ce club, ce président qui a toujours cru en nous: Jean-Michel Aulas. Depuis 2004, quand il a fusionné avec le FC Lyon. Et aussi l’évolution faite individuellement et collectivement.

L’OL est au fur-et-à mesure devenu une seconde famille pour vous…

Oui on peut dire ça. J’ai vu Lyon évoluer, que cela soit dans la ville ou sportivement. Je disais encore il y a peu qu’à une époque on arrivait en jaune, en rouge à l’entrainement. Il n’y avait pas encore de tenue d’entrainement pour tout le monde. J’ai connu l’époque où on n’avait pas de vestiaires, on arrivait toutes avec nos sacs et on repartait avec. Mais cela ne me dérangeait pas trop car j’ai connu ça en Martinique. Le président Aulas avait instauré cette idée de faire de son équipe féminine la meilleure. Chaque année il investissait, chaque année il donnait les moyens. Quand on avait besoin de quelque chose et qu’on lui demandait, il était toujours à l’écoute et faisait tout pour que l’on puisse l’avoir. Et puis nos résultats nous ont permis de réclamer des choses. On a évolué dans un environnement bienveillant, et on a eu la chance d’avoir son écoute et son soutien car à l’intérieur du club tout le monde n’était pas sur la même longueur d’onde que lui.

Lors de votre essai à Lyon, que ressentez-vous?

Je me souviens très bien! C’est à la Plaine des Jeux. Il y a un petit bar qui est tenu par un de nos amis, Il fait soleil, cela tapait bien. J’ai été bien accueillie par les filles et par le coach. Je n’avais qu’une chose en tête: réussir. J’avais entre guillemets merdé une première fois, je ne pouvais pas me louper encore. Je me suis dit “Wendie tu as une deuxième opportunité, il faut te lâcher”. C’est ce que j’ai fait, tout était réuni, j’étais en tee-shirt, il faisait bon, il faisait chaud.

Wendie Renard pour sa photo officielle à l'Olympique lyonnais, 16 novembre 2009
Wendie Renard pour sa photo officielle à l’Olympique lyonnais, 16 novembre 2009 © ICON Sport

Votre première apparition en match officiel arrive en Coupe de France en janvier 2007, et puis en championnat c’est face au Paris Saint-Germain il y a pile 18 ans jour pour jour (à la date de l’enregistrement de l’interview).

Comme quoi j’ai commencé fort (rires)! A l’époque, il y avait le souci des licences (maximum quatre nouvelles joueuses sur la feuille de match ndlr). J’ai eu l’opportunité. J’étais jeune, il fallait forcément être patiente, car il y avait des anciennes devant moi. J’avais beaucoup d’envie, mais il me manquait beaucoup d’expérience. Juste patience, travail et attendre sa chance.

Qu’est-ce qui a le plus changé entre l’OL de 2007 et celui de 2025?

Beaucoup de choses! La structuration, encore plus ce côté professionnel. Je dirais aussi les titres. On a aujourd’hui la légitimité avec les titres de pouvoir se faire respecter de partout. Aujourd’hui quand on parle de l’OL féminin, le palmarès est là. On sait que quand on arrive à l’OL, on entre dans un club qui gagne, qui a une rage de vaincre et qui fait peur. Même si aujourd’hui beaucoup de clubs ont progressé et sont présents au top niveau. Mais en tout cas, l’OL a démontré que l’on pouvait toujours compter sur nous dans les grandes compétitions.

“Le capitanat m’a fait beaucoup de bien car quand je suis arrivée, en dehors du terrain j’étais plutôt réservée et je restais avec les joueuses avec lesquelles je m’entendais le plus. Cela m’a permis d’aller vers les autres, avoir plus de responsabilités.”

Vous avez rapidement ce statut de leader dans le groupe lyonnais.

Oui c’est vrai, je m’impose très vite. De par mon caractère, et ma manière d’observer. Prendre ce qui est bon chez les autres pour pouvoir progresser. Regarder aussi les autres. Mais j’ai toujours été comme ça dès petite, même avec les garçons quand j’ai commencé j’étais capitaine avec eux. Comme vous le dites, c’est peut-être inné, mais on apprend aussi avec l’expérience et le vécu de tous les jours. Je suis toujours assoiffée, j’ai toujours l’envie d’apprendre que cela soit dans la vie ou sportivement. Le foot est en constante évolution, et donc ce côté leader évolue aussi car les générations ne sont pas les mêmes. Le capitanat m’a fait beaucoup de bien car quand je suis arrivée, en dehors du terrain j’étais plutôt réservée et je restais avec les joueuses avec lesquelles je m’entendais le plus. Cela m’a permis d’aller vers les autres, avoir plus de responsabilités. A l’époque quand Patrice (Lair) me donne le brassard, je lui dis qu’il y a des anciennes devant moi et qui méritent de le porter avant moi. Et il me dit “non non c’est toi qui je veux”. J’ai beaucoup grandi avec ça, et c’est peut-être devenu plus naturel.

Un moment récent qui symbolise votre place dans le groupe lyonnais c’est votre prise de parole à la mi-temps du quart de finale retour de Ligue des champions face au Bayern Munich.

(rires) J’espère. Je ne peux pas me cacher, au-delà du brassard que je porte, je pense que je suis une leader, une joueuse expérimentée. Je me dois d’apporter tout ça au groupe même si on a beaucoup d’étrangères et qui sont capitaines dans leur pays. Pour moi quand tu as envie de gagner, il n’y a pas d’âge. Il n’y a pas d’âge pour prendre la parole, dire ce que tu penses. Juste le dire et aider l’équipe. Notre première période face au Bayern, c’est inadmissible. Ce n’état pas dans les valeurs du club et de ce qu’on a l’habitude de faire. Il ne suffit pas de mettre le maillot de l’OL et entrer sur le terrain pour que cela passe. Cela demande beaucoup. Après à la mi-temps, on menait au score, on avait 45 minutes pour montrer un autre visage, encore plus déterminées.

Vous possédez un palmarès XXL (huit Ligues des champions, 17 championnats, 10 Coupes de France, trois Trophées des championnes), et à chaque fois vous donnez l’impression de fêter un titre comme le premier?

La soif! Parce qu’aucune saison ne se ressemble. Chaque année les compteurs sont remis à zéro. On doit avancer petit à petit. C’est ma détermination. On a fait quelque chose l’année précédente, mais qu’est-ce qu’on fait la saison suivante. Est-ce qu’on s’arrête sur ce que l’on a fait ou on souhaite continuer? C’est ma mentalité, toujours envie d’aller de l’avant. Dès que j’entame une compétition, j’essaie d’aller le plus loin possible et de la gagner. Après parfois on gagne, parfois on perd mais cela permet de se remettre en question même quand on gagne, il faut se remettre en question parce que tout n’est pas parfait. Toujours la même détermination, la même joie quand je soulève le trophée.

Et cette détermination, c’est une façon de faire perdurer l’ADN lyonnais qui vous tient tant à coeur?

Oui mais il faut être plusieurs à pouvoir le faire, pouvoir le transmettre. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup d’ancienne qui ont arrêté. Mais oui il y a cette volonté au sein du club de garder cette mentalité-là. C’est ça qui fait la force de l’OL. Avoir cette ossature sur laquelle on peut s’appuyer: des joueuses qui connaissent le club et la ville avec lesquelles il faut savoir faire passer les bons messages aux bons moments. Cela me tient à cœur, et je pense que cela tient aussi à cœur aux dirigeants du club.

“Il n’y a pas de match parfait. Parce qu’on fait parfois des erreurs, parfois on se fait malmener mais à la fin on gagne. Parfois on domine et on perd.”

En 500 matchs, avez-vous joué le match parfait?

Il n’y a pas de match parfait. Parce qu’on fait parfois des erreurs, parfois on se fait malmener mais à la fin on gagne. Parfois on domine et on perd. Il n’y a pas de match parfait, la seule vérité c’est à la fin quand l’arbitre siffle la fin de la rencontre. Evidemment, il y a toujours des analyses et des enseignements à tirer. Dans mon idéal, le match parfait ce serait de malmener l’adversaire, marquer des buts et remporter le trophée.

Il y a eu quelques matchs dans ce format-là…

Oui par moments (sourires). Allez la finale face à Barcelone en 2019. Wolfsburg aussi, on a eu quelques combats difficiles contre cette équipe. La finale de 2016 et les tirs au but. Mais pour moi il n’y a pas de match parfait, mais des matchs marquants. Quand on les regarde plus tard et qu’on se dit “ah là c’était bien!”.

Et la finale 2019 face à Barcelone. C’état l’année où tout le monde disait que Lyon allait tomber…

La défenseure de l'Olympique lyonnais Wendie Renard au duel avec la joueuse du Barça Alexia Putellas, 18 mai 2019
La défenseure de l’Olympique lyonnais Wendie Renard au duel avec la joueuse du Barça Alexia Putellas, 18 mai 2019 © ICON Sport

C’est vrai. Barcelone c’est une équipe avec un ossature, avec une identité de jeu. Une équipe belle à regarder jouer. Mais elles manquaient quelque part d’expérience car je crois que c’était leur première finale européenne. Nous dans nos têtes, on a montré que l’on voulait gagner. Démonstration je n’aime pas trop ce mot, mais on a été costaud, et on a montré qu’on n’était pas là pour rigoler.

Y a-t-il un match que vous aimeriez rejouer?

Oui la finale perdue face à Barcelone l’année dernière. Oui oui. Je pense que sur l’ensemble du match il y a forcément des regrets, mais notre entame n’est pas si mauvaise. Si on marque le match n’est pas le même. Malheureusement, on prend un but au mauvais moment pour nous. Avec ce public contre nous, c’est difficile. Après c’est la vie, je ne vais pas mettre en place la rivalité face à Barcelone ou de haine (rires). Ce sont les journalistes qui créent les rivalités (sourire)!

Une attaquante que vous avez affrontée vous a marqué en particulier?

Lotta Schelin et Wendie Renard lors de Suède-France, match pour la troisième place de la Coupe du monde 2011, 16 juillet 2011 © ICON Sport

Lotta Schelin. J’ai bien aimé jouer contre elle car je savais que c’était une attaquante intelligente. Face à elle, tu ne peux pas avoir trois secondes de relâchement. Ton cerveau doit fonctionner pendant 90 minutes. Si tu le laisses éteint une seconde, c’est fini. Après Wambach c’était difficile. J’aurais bien l’affronter maintenant. Je pense qu’elle m’a fait grandir aussi. Et puis il y a aussi Inka Grings que j’ai affrontée lors de la Coupe du monde 2011, une attaquante très maligne, très vicieuse dans les déplacements. Affronter ces joueuses-là au début de ma carrière cela m’a appris beaucoup, et cela m’a fait grandir. “Eugé” (Eugénie Le Sommer), ce n’est pas facile de jouer contre elle aussi. Elle pue le foot, elle est toujours bien placée. C’est chiant de jouer contre elle.

Et tout poste confondu à Lyon?

Oh c’est difficile d’en sortir une. Louisa Necib! Il y a eu aussi Shirley Cruz, avec son petit gabarit elle passait partout! Mais si je dois ressortir une joueuse des 10, 15 dernières années, je dirais Louisa.

Vous avez aussi une spécificité, c’est cette capacité à marquer des buts. Vous avez franchi la barre des 100 franchi en championnat. Par rapport à votre poste, c’est quasiment unique…

Oui c’est vrai. Je m’en rends compte au fur et à mesure qu’il y en a très peu. Ramos marquait beaucoup à une époque avec le Real. Alors oui on peut dire que c’est plus facile de marquer de la tête quand on est grand. Mais John Carew ne marquait pas forcément de la tête. Si on a la capacité à avoir la lecture du jeu, sauter au bout moment, forcément si tu es grand cela facilite les choses. Pour mon poste, j’en marque pas mal, mais j’aurais pu en marquer plus je pense. On continue à travailler, profiter des failles de l’adversaire.

Un trophée plus marquant que les autres au cours de votre carrière?

La première Ligue des champions. Cela a beaucoup marqué le club. Le président Aulas avait beaucoup investi, on courait après ce titre depuis des mois, des années. L’année précédente, on l’avait perdue. Cette fois, on a eu notre revanche. Quand tu vois la photo du onze de départ, tu as l’impression que l’on va à la guerre, comme si on avait perdu notre mère. Les émotions partagées après la finale, c’était extraordinaire. Ce titre pour moi détermine beaucoup de choses, cela me donne envie de m’arracher davantage pour aller conquérir encore plus de titres.

Vous jouez différemment en 2025 et en 2007?

Oui bien sûr. Grâce à l’expérience. Cela ne s’achète pas. J’ai toujours été une joueuse qui anticipait. Aujourd’hui, mais préparation n’a pas changé. Quand je vais jouer une équipe, j’analyse les attaquantes avant, ce qu’elles aiment faire, leurs dribbles, l’orientation de leurs contrôles, dos au but. Cela me fait gagner du temps car je sais que l’attaquante aime faire tel geste dans tel type de situation. Après il y a toujours une feinte qui peut sortir de l’ordinaire.

On parle souvent de l’attractivité des joueuses de football. Vous avez une fidélité totale à l’OL mais aussi avec vos partenaires. Comme c’est le cas avec Adidas qui vous accompagne depuis le début de votre carrière. Qu’est-ce qui a fait que cela a marché entre vous à l’époque?

La classe. C’est une marque qui a la classe, et puis après la confiance. Cela se crée au fil des années. Ils m’ont fait confiance tout de suite, et ont su m’accompagner au moment où j’étais en train d’éclore entre guillemets. Ce sont des relations de confiance, de sérénité, qui se créent avec des personnes. Le confort des chaussures, au-delà de pouvoir être sponsorisée. Je remercie Adidas, et toures les personnes qui m’ont accompagnée depuis le début.

Propos recueillis par Anthony Rech

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