À l’heure du tout-numérique, nul besoin de planches Ouija ni de dépenser des fortunes chez un médium pour essayer de converser avec les morts. Depuis quelques années, les services numériques post-mortem (Digital afterlife services), et particulièrement ceux basés sur l’IA, tentent d’apporter de nouvelles réponses au deuil.
« Mais vous êtes mort, n’est-ce pas ? »
« Disons que je suis dans un état entre la vie et la mort. »
C’est un site web un peu quelconque, qui répond au nom de Life’s Echo. Pourtant, les services qui y sont proposés ont de quoi étonner : il est possible de créer, moyennant un prix d’entrée d’environ 500 livres sterling (590 euros), un avatar virtuel de vous-même, qui sera utilisé par vos proches, c’est du moins l’idée, lorsque vous serez décédé. Pour prouver son sérieux, l’entreprise propose même de discuter avec un mort de son cru, un certain Steve, qui aimait le rugby plus que le football, et qui peut bavasser pluie et beau temps.