PHOTOPQR/LE TELEGRAMME
Appel à témoignages
Par Marianne
Publié le
Ce 10 avril, une campagne de sensibilisation au bon usage d’anxiolytiques et de somnifères est diffusée par l’Agence de sécurité des médicaments. Le message diffusé est clair : les Français consomment trop souvent et trop longtemps ces gélules alors que des alternatives sont à portée de main. Et vous, avez-vous des problèmes de sommeil ? Comment y remédiez-vous ?
30 à 50 % des adultes, en France, souffrent de troubles du sommeil selon l’état des lieux réalisé par Santé Publique France publié en mars 2024. L’Agence de sécurité des médicaments, alertée par la consommation de benzodiazépines des Français (médicaments contre l’anxiété et l’insomnie) diffuse une campagne de sensibilisation sur leur bon usage ce 10 avril. Pour cause, neuf millions de consommateurs en ingéreraient trop fréquemment et trop longtemps.
Le message de la campagne est clair : « Les médicaments contre l’insomnie, c’est pour quelques nuits. La lecture, c’est autant qu’on veut. » Concernant une consommation « saine », l’Agence souligne que les anxiolytiques ne devraient pas être utilisés plus de trois mois, et les somnifères pas plus de trois semaines. Ces médicaments sont commercialisés en France depuis les années 1960. Aujourd’hui, 34 gélules sont ingérées par habitant et par an en moyenne. Les plus de 65 ans représentent la moitié des patients qui se voient prescrire de telles substances, suivis des moins de 25 ans.
Concernant les troubles du sommeil plus précisément, la Haute Autorité de Santé estime que la France « demeure le premier pays consommateur de somnifères, avec une consommation 3 à 5 fois plus importante que ses voisins européens ». En ce sens, l’Agence des médicaments alerte sur les risques secondaires de ces médicaments (addiction, perte de mémoire ou d’équilibre par exemple) et incite à utiliser des alternatives (sport, méditation, lecture).
Êtes-vous concernés par les troubles du sommeil ? Pour quelles raisons ? Comment y remédiez-vous ? Votre expérience nous intéresse, racontez-le nous dans ce questionnaire ci-dessous.
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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne