C’est un ouf de soulagement pour les Argentins. Vendredi soir, le ministre de l’Économie du pays, Luis Caputo, a annoncé la signature d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 20 milliards de dollars.
Quelques heures plus tard, vers 3h30 à Paris, ce fut au tour de la Banque mondiale (BM) d’annoncer la mise en place d’un programme d’aide à l’attention de l’Argentine d’un montant total de 12 milliards de dollars. Enfin, encore une heure après, ce fut au tour de la Banque interaméricaine de développement (BID) d’annoncer une aide au gouvernement argentin allant jusqu’à dix milliards de dollars « en complément des récents accords avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ».
Des annonces qui portent le montant total des prêts à 42 milliards de dollars qui permettra de soutenir « le programme de réforme économique » du pays et mettre fin contrôle des changes en vigueur depuis 2019 dans le pays.
Des aides dédiées à l’assainissement du Pesos et au développement du pays
Juste après l’annonce de l’accord avec le FMI, Luis Caputo a expliqué que ce prêt permettra « de recapitaliser la Banque centrale pour une monnaie plus saine. » Le peso argentin sera autorisé à flotter dans une bande d’entre 1 000 et 1 400 pesos pour un dollar, et la limite d’accès à 200 dollars par mois sera levée pour les Argentins, a annoncé simultanément la Banque centrale dans un communiqué.
Du côté de la Banque mondiale, l’institution a justifié son geste en expliquant qu’il « s’agit d’un important vote de confiance vis-à-vis des efforts du gouvernement pour stabiliser et moderniser l’économie » argentine. Avant de préciser que le programme a été pensé pour « soutenir les réformes qui continuent d’attirer le secteur privé et renforcer les mesures mises en place pour promouvoir les créations d’emploi ».
L’économie de l’Argentine « croîtra comme jamais auparavant », a affirmé vendredi le président Javier Milei. « Dans ces conditions, l’Argentine sera le pays avec la plus forte croissance économique dans les 30 prochaines années », a-t-il ajouté dans un discours à la télévision nationale.
À lire également
latribune.fr