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Vannes (Morbihan).– « Est-ce qu’un procès peut avoir un effet thérapeutique ? » À cette question d’une avocate, le professeur de psychiatrie Thierry Baubet répond, à la barre, par un cri du cœur : « Non ! » Ce spécialiste de l’enfant et l’adolescent ne veut entretenir aucune illusion devant la cour criminelle du Morbihan, alors que Joël Le Scouarnec est jugé pour des agressions sexuelles et des viols aggravés commis sur 299 patient·es, pour la plupart mineur·es au moment des faits.