Après avoir pourtant mené 5-1 sur l’ensemble des deux confrontations, le PSG a failli être emmené en prolongation par Aston Villa, ce mardi soir en quart de finale retour de Ligue des champions (défaite 3-2, qualification 5-4 en cumulé). Alors qu’ils se pensaient à l’abri, les Parisiens ont vécu une dernière demi-heure irrespirable.
Le scénario du match aller incitait pourtant les Parisiens à l’optimisme. Mais les supporters du PSG n’ont pas échappé au grand frisson. Vainqueur de la première manche au Parc des Princes (3-1), le club de la capitale s’est remémoré les douloureux souvenirs des retournements de situations vécus ces dernières années en Ligue des champions en vivant une immense frayeur sur la pelouse d’Aston Villa en quart de finale retour de cette C1, ce mardi soir (défaite 3-2, qualification 5-4 en cumulé).
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Tout était pourtant très bien parti pour les hommes de Luis Enrique. Après 27 minutes, le PSG menait 2-0 grâce à un but d’Achraf Hakimi, bien aidé par une une sortie manquée d’Emiliano Martinez (1-0, 11e), et une réalisation de Nuno Mendes, à la conclusion d’un contre dévastateur (2-0, 27e). À ce moment-là, Paris menait 5-1 sur la double confrontation et se pensait à l’abri de la moindre angoisse. Mais la machine s’est peu à peu enrayée.
Deux buts d’Aston Villa en deux minutes
À la 34e minute, Youri Tielemans a d’abord réduit l’écart sur une frappe détournée par Pacho (2-1). Puis tout s’est accéléré au retour des vestiaires. En l’espace de deux minutes, John McGinn, auteur d’une magnifique frappe lointaine (2-2, 55e), et Ezri Konsa, parfaitement servi en retrait par Marcus Rashford après un petit numéro de l’attaquant anglais (3-2, 57e), ont permis à Aston Villa de reprendre les devants.
Donnarumma contraint de sortir le grand jeu
Avec ces trois buts encaissés, le PSG s’est mis à douter. Et le club de Birmingham, poussé par un stade survolté, a fait déferler les vagues sur les buts parisiens. Déjà décisif à 2-2 sur une frappe de Rashford (57e), juste avant le troisième but d’Aston Villa, Gianluigi Donnarumma a été contraint de sortir le grand jeu pour maintenir son équipe à flot. D’abord sur un arrêt réflexe pour sortir une tête à bout portant de Youri Tielemans (60e). Puis sur un face à face remporté contre Marco Asensio, le banni parisien sur le point de jouer un bien mauvais tour à l’équipe à laquelle il appartient encore (70e).
Dans une fin de match tendue, le gardien du PSG était pourtant battu sur une frappe de Ian Maatsen au bout du temps additionnel. Alors que la reprise du défenseur néerlandais prenait le chemin des filets parisiens, il a fallu un sauvetage miraculeux de Pacho sur sa ligne pour éviter une prolongation. La dernière (grosse) sueur froide pour le PSG avant de finalement fêter sa qualification dans le dernier carré… au terme d’une soirée que peu d’observateurs imaginaient aussi haletante.