PHILIPPE TABAROT – Elle aura lieu le 5 mai à Marseille, en présence, je l’espère, de François Bayrou. Mais dès ce mercredi, nous ouvrons une plateforme de consultation en ligne pour pouvoir permettre un échange avec l’ensemble des acteurs du transport et des associations, en complément des auditions qui seront réalisées par les groupes de travail. Parallèlement, une étude est en cours pour recueillir la vision des Français sur les transports d’aujourd’hui et de demain.
Il ne s’agit donc pas d’un conclave…
Nous ne voulons pas d’un entre-soi, c’est une démarche ouverte et sans tabou. En amont, nous avons mobilisé une trentaine d’experts de l’Etat qui ont travaillé sur des données pour que le travail soit le plus efficace possible et que nous partions d’un diagnostic partagé. Après nous être collectivement reposés sur les investissements des années précédentes, nous nous rendons compte aujourd’hui que le pays a largement sous-investi dans les infrastructures routières et ferroviaires. C’est une dette grise, avec une détérioration de ces infrastructures qui coûtera de plus en plus cher. Au final, ce qui a le mieux vieilli, ce sont les concessions autoroutières.