Défait par Aston Villa en quart de finale retour de Ligue des champions mardi (2-3), le PSG a connu une grosse frayeur mais a validé son billet pour le dernier carré. Une prestation d’abord convaincante qui a ensuite failli virer au cauchemar et reviver des souvenirs douloureux, comme le souligne la presse française et britannique ce mercredi.
Le Paris Saint-Germain a douté, tremblé et finalement perdu contre Aston Villa (2-3) mardi, mais le club de la capitale a tout de même assuré sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions (5-4 à l’aller). “Happy End”, titre L’Equipe mercredi matin, après que les joueurs de Luis Enrique se soient “fait peur en seconde période”.
“Ce n’est pas ainsi que l’on imaginait la marche en avant de Paris vers les demi-finales, pas en visitant à ce point le doute et la trouille immenses d’une déconvenue“, poursuit le quotidien qui estime que “le PSG s’est mis presque tout seul dans les ennuis”. Ce qui a valu aux coéquipiers de Maquinhos de vivre une seconde période synonyme de “souffrance constante”, sauvés en grande partie par un Gianluigi Donnarumma XXL auteur de “plusieurs parades décisives”.
“L’ancien PSG a ressurgi”
Le portier italien a sorti le grand jeu pour maintenir les siens à flot, déjà à 2-2 sur une frappe de Marcus Rashford (57e), mais surtout dans la dernière demie-heure de jeu lorsque les Villans poussaient pour creuser l’écart et revenir sur l’ensemble de la confrontation. Un arrêt réflexe pour détourner une tête à bout portant de Youri Tielemans (60e) et une super sportie dans les pieds de Le Parisien.
“Bousculé, pétrifié, mais qualifié!”, écrit le quotidien qui évoque le “fantôme de la remontada” lorsque “l’ancien PSG a ressurgi” et a encaissé trois buts en l’espace de 25 minutes (si on enlève la durée de la mi-temps). Les Parisiens semblaient avoir pourtant fait l’essentiel: forts de leur victoire à l’aller au Parc des Princes (3-1), ils avaient démarré tambour battant et semblaient avoir fait le plus dur (2-0, 5-1 en cumulé à la demie heure de jeu). Le journal note tout de même la force du “collectif parisien capable de se reposer sur n’importe quel joueur pour faire la différence”, en témoignent les buts des deux latéraux, Achraf Hakimi et Nuno Mendes.
Donnarumma a “offert la victoire” au PSG
Même son de cloche du côté de Ouest-France. Le PSG “s’est liquéfié” et “est passé tout proche de la catastrophe”, peut-on notamment lire. “Les Parisiens se sont, soudainement, complètement relâchés” et auront “souffert jusqu’à la dernière seconde”.
La presse britannique a elle aussi salué la performance de Gianluigi Donnarumma, qui a “offert la victoire” aux Parisiens, estime Sam Wallace pour The Telegraph. Si le PSG a d’abord été “tellement impressionnant qu’il était difficile d’imaginer Aston Villa revenir”, “une nouvelle perte de sang-froid fatale a semblé possible pendant un moment”, écrit le journaliste. Alors que les Villans étaient tout proches d’un “incroyable come-back”, le PSG “s’est accroché comme si sa vie en dépendait”, et “c’est Donnarumma qui a évité une chute spectaculaire”, renchérit Phil McNulty pour la BBC.
“Le PSG souffre mais avance”, titre de son côté Marca, alors que le Real Madrid pourrait retrouver le club parisien en demi-finales. Les Merengue, battus 3-0 à l’aller, reçoivent ce mercredi (21h) Arsenal. Quel que soit son adversaire, le PSG connaît déjà l’ordre des matchs, et recevra au match retour.