Dans un entretien à la Gazzetta dello Sport, en Italie, Christophe Dugarry évoque parmi de nombreux sujets son rapport à Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus et ex-figure de la Serie A. Mais aussi sa succession, avec un certain Zinédine Zidane comme favori.
Il n’est resté de l’autre côté des Alpes qu’une saison, mais le football italien n’a pas oublié Christophe Dugarry. Bourreau de l’AC Milan avec Bordeaux en quart de finale retour de Coupe d’Europe un soir de mars 1996, l’attaquant international français avait justement été recruté par le club lombard dans la foulée, portant le maillot rossonero de l’été suivant jusqu’au printemps 1997.
Près de trente ans après cette escapade en Serie A, le consultant RMC Sport a accordé un entretien à la Gazzetta dello Sport, pour évoquer son rapport au foot italien, ses souvenirs, mais aussi d’autres joueurs français ayant tenté l’expérience. Dont l’un des plus connus: Didier Deschamps.
Un sélectionneur des Bleus avec qui “Duga” – c’est de notoriété publique – est en froid depuis des années. Et à l’entendre, la situation ne devrait pas évoluer. “Faire la paix avec Deschamps? Ça n’arrivera jamais”, assure-t-il. Avant d’expliquer pourquoi: “On ne s’appréciait déjà pas en tant que joueurs, mais il s’est vraiment fâché parce que je l’ai critiqué pour ne pas avoir sélectionné Benzema pour l’Euro 2016. Et Didier, soit tu es avec lui, soit tu es contre lui…”
“Avec Zidane, tout sera plus beau”
Un conflit qui n’avait pas empêché Christophe Dugarry, début janvier, de saluer la “sage décision” de Didier Deschamps, au moment où le technicien avait annoncé son départ à venir de l’équipe de France, après la Coupe du monde 2026. “Ça veut dire beaucoup de choses et je pense qu’il faut aussi le remercier”, observait-il. “Tout en espérant que 2026 se passe bien pour cette dernière compétition. Pour la France, pour lui, pour les joueurs. J’ai hâte que les choses avancent.”
À l’époque, Duga ne cachait pas son envie de voir Zinédine Zidane succéder à “DD” sur le banc des Bleus. Un souhait qu’il répète ce mercredi dans les colonnes de la Gazzetta. “Il doit le devenir (sélectionneur)”, estime-t-il. “Parce que ce serait logique et que tout le pays s’y attend. Avec lui, tout sera beaucoup plus beau. Son football, à la fois gagnant et spectaculaire, redonnera aux supporters le plaisir du jeu.”