L’idée d’un éventuel élargissement à 64 équipes pour la Coupe du monde 2030 suscite de fortes critiques, des joueurs jusqu’aux dirigeants de différentes instances.
Depuis quelques semaines, et une réunion de la FIFA, la petite musique de la Coupe du monde à 64 équipes pour l’édition 2030 revient en boucle. Une idée qui n’a pas été écartée par les dirigeants de la FIFA et son président Gianni Infantino. Une idée qui est au stade de l’analyse.
Mais face à ce projet, mené et présenté par la CONMEBOL, une fronde assez large se fait sentir. Des joueurs jusqu’aux dirigeants des différentes instances.
“Je ne pense pas que l’élargissement de la Coupe du monde masculine à 64 équipes soit la bonne décision pour le tournoi lui-même et pour l’écosystème du football au sens large, des équipes nationales aux compétitions de clubs, aux ligues et aux joueurs”, a indiqué le président de la CONCACAF, Victor Montagliani, lors d’un passage sur ESPN.
Le dernier mot reviendra à la FIFA
Ce n’est pas le seul à faire savoir son refus de voir le Mondial 2030, organisé sur trois continents, passer à 64 nations. Le président de l’UEFA est fermement opposé à ce projet tout comme la confédération asiatique de football.
Cette idée pourrait tout simplement supprimer les phases de qualifications pour la Coupe du Monde des pays d’Amérique du Sud. Les supporters de cette idée poussent pour que tous les pays puissent “participer à la fête”. Derrière cette proposition, le président de la CONMEBOL, Alejandro Dominguez, cherche à jouer plus de matchs en Amérique du Sud.
Le dernier mot reviendra bien évidemment à la FIFA qui doit se réunir le 15 mai prochain… au Paraguay pour le 75e congrès de l’instance. Certains employés ou membres de l’UEFA et de la FIFA s’attendent à toutes les solutions possibles dans ce dossier de la Coupe du monde 2030.