« Ma priorité en tant qu’actionnaire n’est pas la croissance du chiffre d’affaires, mais la croissance de la profitabilité ; ce métier c’est un remplacement permanent des contrats donc il faut aller chercher de la croissance, mais pas à tout prix. ». Tel est l’objectif que s’est fixé Thierry Déau, patron du fonds Meridiam (qui détient 39 % de Suez aux côtés de la Caisse des Dépôts pour 19 % et de Global Infrastructure Partners pour 39 %), et qui assure par ailleurs l’interim de la présidence depuis l’éviction de Sabrina Soussan en décembre dernier.
Un objectif atteint par l’entreprise, qui a vu son chiffre d’affaires 2024 progresser de 3,5 % à 9,2 milliards d’euros (2,8 % à taux de change et périmètre constant), et son EBITDA de 12,7 % à 1,6 milliard.
Ces résultats traduisent la capacité du numéro 2 français de l’eau et des déchets, dont les 40 000 salariés sont présents dans 40 pays, à s’adapter à un environnement et des enjeux en profonde évolution. Dans l’eau comme dans les déchets, le changement climatique et la transition écologique imposent de nouvelles exigences et une transformation des métiers traditionnels.