Roberto De Zerbi a tenu un discours axé sur le “positif” après le festival 5-1 de l’OM contre Montpellier, samedi 19 avril. Un résultat qui permet aux Marseillais de reprendre la place de dauphin.
Certes, la première période était décevante. Et la pire attaque du championnat est parvenue à mettre un but à Géronimo Rulli. Mais l’Olympique de Marseille s’est imposé 5-1 contre le Montpellier HSC, reprenant ainsi la deuxième place de Ligue 1. C’est ce que veut retenir Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’OM, dont la prise de parole d’après-match insiste sur le positif.
“Ce match n’était pas gagné d’avance, parce que nous ne sommes pas dans une très bonne période. Mais c’est comme ça, les saisons durent dix mois et il y a des périodes plus ou moins bonnes”, a déclaré Roberto De Zerbi en conférence de presse.
“En première période, on n’a pas été bons. On a été bloqués, freinés. La deuxième a été meilleure. Je suis très fier de mes joueurs parce que je suis le premier à leur tomber dessus quand ils se trompent d’attitude, mais on a quand même été deuxièmes du classement presque toute la saison”, a-t-il ajouté.
“Ce soir, je ne veux pas voir les défauts”
“On a fait des mauvais matchs. Mais à quatre journées de la fin on est deuxièmes et les joueurs l’ont mérité, avec leurs défauts et leurs qualités. Ce soir, je ne veux pas voir les défauts. Il y en a, parce qu’on a encore pris un but de merde. Mais je veux me concentrer sur le positif. Cette saison, Greenwood a marqué 18 buts, Rulli a fait des matchs extraordinaires, Murillo est devenu fondamental, Kondogbia a toujours joué à un poste qui n’est pas le sien…”, a-t-il développé.
“Sans un peu de superficialité, on n’aurait pas 55 points, mais beaucoup plus”, a aussi estimé l’entraîneur de l’OM.
Pour conclure, De Zerbi a redit sa “fierté” d’être l’entraîneur de l’OM. “La décision de venir à Marseille a été une des meilleures de ma vie. Ca durera un an, deux ans, trois ans, je ne sais pas. Mais pour quelqu’un qui aime le foot comme moi, c’est impossible de ne pas venir à l’OM”, a-t-il dit.
“C’est toujours une émotion incroyable d’arriver au Vélodrome. Les joueurs se sentent fiers et privilégiés de jouer ici. Il y a plus de pression qu’ailleurs, mais on sait tous la chance qu’on a d’être ici”, a conclu le technicien italien.