À Cuba, il s’était habillé en vert. Il parlait de révolution et avait un accent sud-américain mais il ne s’appelait pas Che Guevara. Élu le 13 mars 2013 au Trône de Saint Pierre après la démission inattendue de Benoit XVI, le pape François est mort à l’âge de 88 ans ce 20 avril 2025. Alors que les 139 cardinaux électeurs s’apprêtent à se réunir en conclave pour élire son successeur, une question est sur toutes les lèvres : que restera-t-il du pontificat de François, le premier pape jésuite venu du bout du monde ?
C’est fini. C’est le jour de Pâques, le 20 avril 2025, que le pape François, qui voulait révolutionner l’Église, est mort à l’âge de 88 ans. Depuis plusieurs mois, la question de sa santé, de plus en plus chancelante, était au cœur de tous les débats. Et puis, en quelques semaines à peine, les choses se sont brutalement accélérées. Le 14 février dernier, le pape a été hospitalisé pour une pneumonie bilatérale à l’hôpital Gemelli, la structure médicale catholique inaugurée en 1961 par le pape Jean XXIII et dont le dernier étage est réservé au chef de la chrétienté en cas d’hospitalisation depuis Jean Paul II.
En quelques jours, sa santé s’était dégradée et son état avait rapidement été qualifié de critique par l’équipe médicale qui le suivait. Une déclaration reprise dans un souci inhabituel de transparence par la salle de presse du Vatican. Une mauvaise nouvelle pour l’Argentin qui avait déjà quasiment regardé la mort droit dans les yeux à l’âge de 21 ans à cause d’une pleurésie. C’était en 1957 et le futur pape avait dû subir une ablation partielle d’un poumon.
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