L’écrivaine et académicienne Danièle Sallenave publie « La splendide promesse » (Gallimard), ouvrage dans lequel elle raconte son itinéraire et son rapport à la République, de 1958 à nos jours.
Née en octobre 1940 à Angers dans une famille d’instituteurs, l’écrivaine et académicienne, revisite son itinéraire républicain de 1958 à nos jours dans son dernier livre intitulé La splendide promesse (Gallimard). Rencontres, portraits, récits de voyages, considérations sur l’histoire, réflexions inquiètes sur l’école, composent un tableau exceptionnel de notre passé récent et de notre présent. Un portrait lucide et généreux de la République écrit à la première personne…
Marianne : Votre livre est une autobiographie historique au sens strict. Elle commence en septembre 1958 et s’achève en 2024. Pourquoi avez-vous opté pour la chronologie ?
Danièle Sallenave : Mon propos l’imposait. Le passage du temps est une mise à l’épreuve au déroulement implacable. La traversée d’une époque mouvementée a rudement secoué la petite républicaine des années d’après-guerre. Je suis un cas d’école, pour avoir reçu en héritage un idéal républicain à l’état pur, avec ses principes, ses symboles, ses mythes.