Dans un entretien à L’Équipe, Hugo Ekitike, qui flambe actuellement avec l’Eintracht Francfort, revient sur son passage difficile au PSG, où il n’a pas réussi à s’imposer dans l’ombre de Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar. Un échec que l’attaquant français de 22 ans attribue en partie au club de la capitale.
Un an après son départ du PSG, Hugo Ekitike est en train de se faire un nom en Bundesliga. Sous les couleurs de l’Eintracht Francfort, l’attaquant français enchaîne les buts et les sorties convaincantes. Depuis le début de la saison, l’avant-centre de 22 ans a inscrit 18 réalisations et délivré 6 passes décisives en 34 matchs (toutes compétitions confondues). Il est actuellement le septième meilleur buteur du championnat d’Allemagne.
Une réussite qui contraste avec son passage décevant à Paris, où il a marqué 4 buts et délivré 4 passes décisives en 33 apparitions, le plus souvent comme remplaçant. Sans jamais réussir à se faire une place dans l’ombre des superstars comme Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar. Dans un entretien à L’Équipe, l’ancien joueur du Stade de Reims, recruté par le PSG à l’été 2023 (28,5 millions d’euros), avant d’être prêté à Francfort début 2024 et transféré définitivement l’été dernier (16,5 millions d’euros), revient sur son expérience compliquée dans la ville lumière. En estimant que le club de la capitale a sa part de responsabilité dans cet échec.
“On ne m’a pas donné de la confiance”
“J’ai toujours senti que j’avais le niveau, mais il y avait un contexte. J’arrive dans la dernière année de Messi et Neymar. Va les faire sortir… tu ne peux pas”, explique le natif de Reims. “Toi, tu es derrière, tu essayes de gratter du temps. Deux minutes, quinze minutes, deux matchs sur le banc puis soixante minutes… Il n’y a pas de mensonge dans le foot. Il n’y a que la continuité qui te fait devenir un joueur qui peut compter.”
“Je ne vais jamais dire que j’ai tout bien fait. J’aurais pu faire mieux, c’est la vérité, mais on ne m’a pas aidé à ce que je fasse mieux. On ne m’a pas donné de la confiance”, appuie-t-il. “Même pendant les entraînements, même à travers des discussions… On n’a jamais vraiment pris le temps de discuter avec moi pour pouvoir m’aider. Je me suis retrouvé dans une situation où j’ai été obligé de me débrouiller. Même en match, il fallait réfléchir à ma manière de me déplacer pour ne pas gêner tel ou tel joueur pour que l’équipe fonctionne. Tout ça, mélangé à une confiance qui n’était pas au maximum, avec un football différent… Ça fait beaucoup d’informations qui ont fait que ça n’a pas marché. Mais j’ai beaucoup appris”.