À travers les différents dispositifs existants, des centaines de milliers de personnes arrivées clandestinement se font soigner en France. Certains viennent spécialement dans ce but, parfois avec l’aide de filières mafieuses. le Laboratoire pour la République, dirigé par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, a passé au crible cette spécificité nationale et ses dérives dans un document que « Marianne » dévoile en exclusivité.
Le sujet est tabou : le poids de l’immigration illégale sur le système de santé français. Filières de passeurs, pressions sur les soignants, absence de transparence quant au coût… Un dispositif en particulier, « étranger malade », spécificité nationale, suscite les interrogations tant il semble sujet à des dérives : il permet à un immigré d’obtenir sous condition un titre de séjour en France pour être pris en charge, souvent gratuitement.
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Dans une note que Marianne révèle, le Laboratoire pour la République, dirigé par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, met en lumière ses dysfonctionnements. La commission démographie et immigration du groupe de réflexion l’a titrée : « Les titres de séjour pour soins : un enjeu de transparence démocratique, budgétaire et sanitaire. »