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Cordemais (Loire-Atlantique).– « Dans les familles ouvrières, au repas de Pâques, on n’a parlé que de ça », confie Jason, 48 ans, yeux bleus et coupe en brosse. Quelques heures plus tôt, le 22 avril au matin, ce salarié de la centrale électrique au charbon de Cordemais s’est réuni avec une quarantaine d’autres travailleurs syndiqués CGT pour discuter de l’avenir du site. C’est que la semaine précédente, les parlementaires ont voté une loi actant la conversion de l’infrastructure « vers des combustibles moins émetteurs en dioxyde de carbone pour permettre une transition écologique plus juste socialement ».