Pour mener à bien la transition écologique, il faut continuer d’investir dans le gaz. C’est ce qu’affirment plusieurs énergéticiens, parmi lesquels Engie, TotalEnergies ou l’italien Enel. Il s’agit même d’une « mission de service public », assure-t-on chez le premier, qui ne prévoit pas de se séparer de ses quelques 50 gigawatts de centrales à gaz en fonctionnement dans le monde, soit plus que ses capacités renouvelables actuelles. Et compte même en ouvrir de nouvelles, malgré l’impact de ce combustible fossile sur le climat.
« Aucune raison » de « les diaboliser », a d’ailleurs insisté jeudi dernier le président du Conseil d’administration du groupe Jean-Pierre Clamadieu, lors de l’Assemblée générale annuelle, puisqu’elles ne fonctionneront demain que « quelques heures par an ».