Le ministre de la Justice demande à l’inspection des services judiciaires d’enquêter sur les raisons pour lesquelles Dominique Pelicot n’a pas été interpellé en novembre 2010, quand son ADN a été identifié sur une scène de crime. Son arrestation aurait pourtant permis d’éviter la décennie de viols infligés à sa femme Gisèle.
C’est l’histoire d’un raté judiciaire vertigineux, que vous raconte Marianne cette semaine en kiosques. Le 10 novembre 2010, dix ans avant son arrestation pour les viols de sa femme Gisèle, Dominique Pelicot aurait dû être arrêté pour une tentative de viol avec arme. Il risquait vingt ans de prison.
Son ADN avait en effet été identifié sur une scène de crime à Villeparisis (Seine-et-Marne) : la tentative de viol d’une agente immobilier, survenue en 1999. Sauf que cette identification, censée avoir été adressée au parquet de Meaux par le Fnaeg, le Fichier national des empreintes génétiques, n’a dramatiquement été suivie d’aucun effet. La justice n’a pas bougé.
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