Des élus locaux aux parlementaires en passant par les ministres et les professionnels des transports, le constat est partagé : la France a sous-investi dans les infrastructures de mobilité ces dernières années et risque de le payer cher si rien ne change. C’est dans ce contexte que le Premier ministre, François Bayrou, et le ministre des Transports, Philippe Tabarot, organisent lundi prochain à Marseille un raout baptisé Ambition France Transports. Sauf que les collectivités territoriales et le gouvernement divergent sur les moyens à y allouer.
Pour l’exécutif, l’objectif est simple : il s’agit de reposer les bases d’un système de financement durable, pérenne et robuste en tenant compte de la fin des premières concessions autoroutières. Comment ? Quatre ateliers thématiques vont être organisés le 5 mai, avant trois séquences : le 20 mai au Conseil économique, social et environnemental avec les ONG, la société civile et les syndicats, puis le 26 mai à Bercy pour réfléchir à l’avenir du financement à horizon 2030-2040, et enfin le 23 juin à l’hôtel de Roquelaure pour parler d’électrification et d’IA. Suivra un séminaire de convergence début juillet. Les scénarios de financement en accord avec la stratégie nationale bas carbone seront enfin dévoilés fin juillet voire à la rentrée.