Le FC Barcelone a concédé le match nul à l’Inter Milan ce mercredi soir en demi-finale aller de Ligue des champions (3-3). Mais un hors-jeu de quelques millimètres adjugé à Henrikh Mkhitaryan suscite la polémique, relançant le débat sur le jugement de l’alignement des joueurs.
L’Inter Milan a laissé passer une belle option pour la qualification en finale de Ligue des champions mercredi soir contre le FC Barcelone. Avec deux buts d’avance dès les vingt premières minutes de la rencontre, les Nerazzurri n’ont pas tenu sur la longueur. Le Barça est revenu à 2-2 lors de la première mi-temps, puis à 3-3 en seconde période, après le doublé de Denzel Dumfries, qui avait redonné de l’air à Milan. Les hommes de Simone Inzaghi auraient pu repasser devant à la 75e minute, mais Henrikh Mkhitaryan a été signalé hors-jeu… pour une pointe de crampon.
“On aurait pris l’avantage au moment décisif”
Un hors-jeu qui ne se joue qu’à quelques centimètres et qui aurait pu voir l’Inter Milan compter une longueur d’avance sur le Barça pour le match retour à domicile la semaine prochaine. A l’issue de la rencontre (3-3), Mkhitaryan est revenu sur ce coup de sifflet sévère de Clément Turpin.
“J’y penserai toute ma vie, un hors-jeu de deux ou trois centimètres… on aurait pris l’avantage au moment décisif”, a d’abord lancé le milieu arménien. Avant de positiver: “Au match retour, qui sait, peut-être que nous pourrons faire mieux en attaque ou en dribbles. Le Barça est une équipe très forte, mais nous aussi”.
Pas de hors-jeu avec la “Loi Wenger”
Arsène Wenger, aujourd’hui directeur du Dévelopement du football mondial à la FIFA, propose depuis 2020 une nouvelle évolution des règles sur le hors-jeu. L’idée est de favoriser l’attaquant et de le juger en position illégale seulement si son corps entier est devant le dernier défenseur. Une “loi Wenger” qui sera bientôt étudiée et qui pourrait entrer en vigueur dès cet été.
Dans le cadre de l’action de Mkhitaryan ce mercredi soir contre le Barça, l’Arménien n’aurait pas été considéré comme étant hors-jeu si la “Loi Wenger” avait déjà été adoptée. Ce qui aurait pu faire totalement basculer l’issue de la rencontre.