Près de six ans après le licenciement d’Adil Rami de l’Olympique de Marseille, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a donné raison au club phocéen. L’ancien joueur réclamait 7,5 millions d’euros aux prud’hommes.
Une attitude “particulièrement déloyale” qui justifie le licenciement. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a débouté Adil Rami qui avait contesté son licenciement de l’Olympique de Marseille en 2019 pour avoir participé à l’émission “Fort Boyard” sans prévenir son club et assisté à un gala de mode à Monaco un jour de match, ont révélé ce samedi nos confrères de L’Équipe.
Les faits remontent à mai 2019. Blessé à un pied contre Toulouse, le défenseur central avait caché à l’OM sa participation deux jours plus tard à l’émission de France 2 “Fort Boyard”. Et il faut dire qu’il n’avait pas été ménagé sur place avec un combat de boue pieds nus et un saut dans le vide les pieds attachés.
“Graves manquements”
Quatre jours plus tard, alors qu’il était convoqué par Rudi Garcia en tribunes pour assister à l’ultime rencontre de championnat, Adil Rami avait été aperçu à un gala de mode à Monaco avec son ex-compagne Pamela Anderson.
Ces deux écarts avaient poussé le club olympien à le licencier, ce que le joueur avait contesté, réclamant 7,5 millions d’euros aux prud’hommes. Mais, selon les juges, ces activités en Charente-Maritime étaient “de nature à aggraver sa blessure” et son non-respect des consignes a été qualifié de “particulièrement déloyal”.
Surtout qu’Adil Rami en avait remis une couche sur son compte Instagram en publiant une image représentant un chien en train d’uriner sur un sondage défavorable paru dans la presse locale. Il s’agit donc “de graves manquements sur le plan médical, sportif et médiatique” pour la cour.
Alors que l’OM devait lui payer 238.000 euros à l’issue de la première instance, l’ancien du Milan AC ou du Séville FC doit désormais verser 3.000 au club, mais peut encore se pourvoir en cassation.