Invité de l’émission “Les rendez-vous Grand Central, spécial OM” avec BFM Marseille, La Provence et RMC Sport ce mercredi, Leonardo Balerdi est notamment revenu sur ses relations avec les arbitres.
Arrivé à l’OM en 2020 sous forme de prêt en provenance de Dortmund puis définitivement recruté l’été suivant, Leonardo Balerdi a pris du galon cette saison sous les ordres de Roberto De Zerbi. Désormais l’un des piliers de l’effectif marseillais et promu capitaine, le défenseur argentin a notamment évoqué sa relation avec les arbitres, alors que le club s’est souvent plaint de leurs décisions cette saison.
“J’essaie toujours d’améliorer. C’est une autre relation. Je suis aussi un joueur passionné et il y a parfois des matchs où on a senti de l’injustice mais il faut trouver les bons moments et la manière de parler avec les arbitres. C’est aussi eux qui décident du match avec une petite faute, un carton”, a confié mercredi le joueur de 26 ans dans l’émission “Les rendez-vous Grand Central, spécial OM” avec BFM Marseille, La Provence et RMC Sport.
“J’ai beaucoup appris avec le temps”
L’Argentin a lui-même été au coeur d’une décision contestée par le club phocéen: son expulsion au bout de cinq minutes, après deux cartons jaunes, lors de l’Olympico fin septembre avait provoqué la colère des dirigeants marseillais, dont Medhi Benatia. Le conseiller sportif du club avait alors poussé un coup de gueule contre l’arbitrage, ce qui lui avait valu trois matchs de suspension.
“Je sais aussi qu’être arbitre, ce n’est pas facile, ils ont aussi la pression mais aussi l’exigence d’être bien à tous les matchs. C’est ce qu’on demande”, a poursuivi Leonardo Balerdi. Et d’assurer: “Mes relations sont meilleures avec les arbitres. Quand je suis arrivé, je n’avais pas compris comment ça se passait mais j’ai beaucoup appris avec le temps.”
Les critiques de l’OM contre l’arbitrage ont franchi un cap le 22 février après la lourde défaite sur la pelouse d’Auxerre (3-0). Fou de rage, Pablo Longoria avait complètement pété les plombs dans les coulours du stade Abbé-Deschamps, employant le terme de “corruption” et parlant d’un “championnat de merde”. Le président de l’OM a écopé de 15 matchs de suspension.