L’Allemagne s’apprête à vote en faveur d’un large plan d’investissement de 500 milliards d’euros dans les infrastructures, dont une centaine uniquement pour la transition énergétique. Ce plan s’appuie largement sur la création d’une dérogation au frein à l’endettement, jusqu’ici véritable totem dans la politique budgétaire allemande. En outre, cette dérogation pourra s’appliquer à l’avenir également à de futurs investissements dans la défense. Une petite révolution aux yeux des Allemands adeptes de l’orthodoxie budgétaire.
Paul Maurice, Secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) analyse pour La Tribune les conséquences de cette décision allemande sur l’économie française et brosse le portrait d’un couple franco-allemand en plein rapprochement.