Dans son questionnaire pour identifier les modes de déplacements principaux des élèves et des membres du personnel scolaire, Bruxelles-Mobilité ne propose que trois catégories d’élèves : garçons, filles et non-binaires. Mais pourquoi se limiter à la non-binarité ? se demande notre chroniqueuse d’outre-Quiévrain, Nadia Geerts.
Bruxelles-Mobilité est une administration bruxelloise en charge des équipements, des infrastructures et des déplacements. Comme le précise son site Internet, « son principal défi est de combiner le développement économique – et les besoins de mobilité croissants – à l’amélioration de la qualité de vie et au développement durable ».
Un organisme on ne peut plus sérieux donc, qui s’occupe notamment de collecter tous les trois ans les données de mobilité transmises par les écoles maternelles, primaires et secondaires, tous réseaux et tous types d’enseignement confondus, qui n’ont pas (encore) opté pour un plan de déplacements scolaires. Il s’agit là d’une obligation légale, et un formulaire « prédiagnostic de mobilité scolaire » est disponible à cet effet sur le site Internet de Bruxelles-Mobilité.