https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2025/05/14/250514-img-marseille-les-victimes-des-marchands-de-sommeil-luttent-pour-etre-regularisees-1.jpg
Marseille (Bouches-du-Rhône).– Pendant plus de deux ans, chaque mois, Demba* a déboursé 150 euros pour partager avec un camarade d’infortune une pièce de 10 mètres carrés. À peine de quoi installer un lit superposé, une petite douche et des toilettes. « Pour cuisiner, nous allions chez des amis ou bien on faisait cuire du riz sur une plaque de cuisson », se souvient ce trentenaire arrivé de Guinée Conakry en 2022.