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Les riverain·es du VIe arrondissement n’arrivent pas à s’y habituer. Comme tous les ans et malgré la dissolution en 2024 du Groupe union défense (GUD), plusieurs centaines de militants néofascistes ont défilé dans les rues parisiennes, derrière une nuée de drapeaux ornés de croix celtiques, sous la surveillance bienveillante de la police. Le défilé du Comité du 9-Mai (C9M), initialement interdit par la préfecture de police de Paris, a finalement été autorisé après un recours des organisateurs devant le tribunal administratif. Celui-ci a considéré que la préfecture « ne donnait pas d’indication précise sur les militants ultra-nationalistes radicaux qui seraient susceptibles de se joindre à la manifestation ».