En campagne pour la mairie de Toulouse, le député insoumis François Piquemal a évoqué dans son programme l’ouverture, s’il était élu, d’un centre pour déconstruire la « masculinité toxique ». Inspiré d’une mesure similaire lancée à Barcelone, il doit permettre officiellement de faire de la Ville rose une ville plus égalitaire.
Le député LFI de la 4ᵉ circonscription de Haute-Garonne, François Piquemal, ne se contente pas de son siège à l’Assemblée : il vise désormais le Capitole en 2026. Son ambition ? Faire de Toulouse un modèle de féminisme. Son plan ? Rendre la ville plus égalitaire pour les femmes. Sur le papier, ça claque. Mais parmi ses mesures annoncées, une en particulier a fait lever plus d’un sourcil : l’ouverture d’un centre pour déconstruire la « masculinité toxique ». Évidemment, l’idée n’a pas tardé à faire des vagues.
« C’est quelque chose qui existe déjà dans plusieurs villes du monde. Ça a notamment été expérimenté à Barcelone », explique François Piquemal. Barcelone, célèbre pour ses plages et sa Sagrada Familia, et marquée par l’héritage de Gaudí, accueille désormais des centres de déconstruction virile. Alors que certains visiteurs ramènent des œuvres inspirées par Joan Miró de leur séjour en Espagne, l’insoumis, lui, revient de Catalogne avec une initiative différente : des ateliers pour apprendre aux hommes à pleurer proprement et à partager le lave-vaisselle. Pourquoi pas, après tout.