Un coût des sinistres climatiques qui pourrait doubler ces trente prochaines années pour atteindre un montant cumulé de 143 milliards de 2020 à 2050 ; un PIB amputé de 10 % sur les cinquante prochaines années ; un surcoût des assurances lié au changement climatique de 35 % d’ici à 2050, 80 % des emplois directement ou indirectement dépendants d’actifs naturels…
Autant de chiffres martelés par la ministre de la Transition écologique en introduction à la présentation du troisième plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc 3) à l’issue de la consultation menée pendant deux mois fin 2024.
Autant de chiffres qui illustrent l’enjeu économique de notre adaptation au changement climatique. Agnès Pannier-Runacher a une fois de plus rappelé qu’un euro investi dans l’adaptation, ce sont 8 euros économisés sur la réparation. Un ratio propre à convaincre les assureurs de mieux financer la prévention ? C’est en tout cas ce qu’espère la ministre. « Maintenir la possibilité pour chacun de s’assurer contre les risques naturels en modernisant notre système assurantiel », qui figurait déjà en bonne place du projet présenté fin octobre, est la deuxième des 52 mesures que comprend le plan.