La surchauffe est dans tous les esprits. Selon le cabinet Oliver Wyman, l’industrie aéronautique doit faire face à « un carnet de commandes de plus de 17 000 avions non livrés, qui pourrait nécessiter quatorze ans à absorber au rythme actuel ». En parallèle, le trafic aérien reprend sa marche en avant pré-Covid-19.
« Nous avons rattrapé, puis dépassé en 2024, le niveau de trafic aérien d’avant la crise sanitaire », contextualise Guillaume Hue, d’Archery Strategy Consulting. Or, l’industrie aéronautique connaît des difficultés à suivre la demande des compagnies aériennes et ce, pour plusieurs raisons. Cet effet ciseaux pourrait ainsi profiter directement au marché de la maintenance (MRO). Nul doute que les membres de ce segment se démarqueront lors du prochain Salon du Bourget, dont l’édition 2025 décolle le 16 juin.