https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2025/03/31/250331-img-affaire-le-scouarnec-des-victimes-la-barre-la-catharsis-du-proces-et-le-vide.jpg
Vannes (Morbihan).– Elle a su dire le viol sans jamais flancher. La douleur, l’incompréhension, puis l’oubli. Anaïs Robic avait dix ans. À la barre, jeudi 27 mars, la trentenaire raconte sa sexualité en lambeaux. « Je ne connais pas le plaisir. » Les « rapports », elle s’y est résignée par nécessité, « pour fonder une famille ».