https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2025/05/12/250512-img-a-collectivite-d-alsace-stoppe-un-soutien-aux-enfants-victimes-de-violences.jpg
Strasbourg (Bas-Rhin).– « On me dit que j’ai un fort caractère, et ça va continuer, prévient Tina*, du haut de ses 10 ans. Je ne me laisse plus faire quand on m’embête à l’école. » Pendant plusieurs mois, la fillette a parlé de ses traumatismes toutes les deux semaines à Stéphanie Rosé, psychologue de la cellule de soutien aux enfants victimes de violences conjugales de l’association Solidarité femmes 68. Elle a aussi affûté ses stratégies pour se tenir à distance de l’emprise de son père qui vient régulièrement la surveiller, elle et ses petits frères, à la récréation, depuis la séparation de leurs parents.