Interrogé en marge de la cérémonie des trophées UNFP dimanche soir, l’attaquant de l’OM, Amine Gouiri, a fait passer un message à ses amis Maghnes Akliouche et Rayan Cherki, qui n’ont pas encore tranché entre les Bleus et les Fennecs pour leur sélection nationale.
C’est un petit avertissement qu’a adressé Amine Gouiri à ses potes Maghnes Akliouche et Rayan Cherki, en marge de la cérémonie des trophées UNFP. Alors que de grosses échéances attendent la sélection algérienne avec la CAN en fin d’année et la Coupe du monde en 2026 – les Fennecs sont en tête de leur groupe de qualification – l’attaquant de l’OM a été interrogé sur la possibilité de voir le Monégasque et le Lyonnais disputer ces compétitions avec son pays.
“Nous, on a fait toutes les qualifications pour la CAN et le Mondial”
Et s’il a rappelé son désir de jouer avec eux, l’ancien Rennais en a profité pour leur mettre un petit coup de pression, en évoquant la constitution d’un groupe solide ces derniers mois sous la houlette de Vladimir Petkovic, que leurs arrvées pourrait hypothétiquement menacer.
“Est-ce que j’ai un message pour Maghnes Akliouche et Rayan Cherki? (Rires) C’est leur choix. J’étais à leur place, je sais que ce n’est pas facile d’entendre son nom lié à l’Algérie à chaque sélection. Ils sont les bienvenus, mais il ne faut pas trop qu’ils tardent à faire leur choix. Un groupe est en train de se construire. Les joueurs ont un ego, un orgueil, le coach fait ses choix aussi, nous, on a fait toutes les qualifications pour la CAN et le Mondial. On a fait de longs déplacements, comme au Botswana. C’est difficile de faire ces matchs, c’est dur de gagner pour se qualifier. Donc si des nouveaux arrivent comme ça, une fois qu’on est qualifiés – car on n’est pas encore qualifiés – je pense que certains joueurs ne vont pas l’accepter. Même le coach, je ne pense pas qu’il l’acceptera. En tout cas, s’ils nous rejoignent, ils feront un bon choix, je leur ai déjà dit.”