DANIEL PERRON / HANS LUCAS
De l’art de rebondir
Par Marianne
Publié le
Selon les informations de « La Tribune du dimanche » de ce 20 avril, l’actuelle maire de Paris Anne Hidalgo viserait un poste de haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. La candidature de l’édile socialiste à l’ONU serait même appuyée par le président de la République Emmanuel Macron.
À un an des élections municipales du printemps 2026, certains édiles pensent déjà à la suite. Ce dimanche 20 avril, l’hebdomadaire La Tribune du dimanche révèle les ambitions d’Anne Hidalgo. Après avoir occupé la fonction de maire de Paris pendant deux mandats, l’élue socialiste serait désormais candidate au poste de haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Pour ce faire, l’actuelle maire de la capitale aurait même déjà reçu le soutien d’un certain Emmanuel Macron, dont elle s’est rapprochée pendant les Jeux olympiques d’été 2024.
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Le haut-commissaire pour les réfugiés de l’ONU a pour mission de protéger ces derniers, de trouver des solutions durables pour les aider à reconstruire leur vie et de veiller à l’application de la convention de Genève sur les réfugiés de 1951. Ce poste est actuellement occupé par l’Italien Filippo Grandi, qui avait succédé en 2016 à Antonio Guterres, devenu Secrétaire général des Nations unies depuis.
Le HCR est élu pour un mandat de cinq ans par l’Assemblée générale de l’ONU… sur proposition du secrétaire général. La Tribune du dimanche en profite ainsi pour rappeler les liens d’amitié qui unissent l’ancien Premier ministre Portugais et ex-président de l’Internationale socialiste Antonio Guterres et Anne Hidalgo. Plaidera-t-il sa cause ?
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« Elle est très intéressée par le poste et s’active pour faire avancer sa candidature au plus haut niveau », confie un diplomate proche du président de la République dans les colonnes de l’hebdomadaire du dimanche. En novembre dernier, Anne Hidalgo avait annoncé qu’elle ne se présenterait pas pour un troisième mandat, après vingt-quatre années passées à la mairie de Paris, dont onze en tant que maire à partir de 2014.
Reste un problème de taille relevé par l’hebdomadaire dominical : le poste sera libre en janvier 2026… soit avant la fin de son mandat de maire. « Si elle est désignée par l’Assemblée générale des Nations unies, la maire de Paris lâchera-t-elle son mandat le 1er janvier prochain, soit trois mois avant la date prévue ? », s’interroge ainsi La Tribune du dimanche. Une situation inédite qui pourrait entraîner des élections municipales anticipées… de seulement quelques semaines.
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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne