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Fermeture d’usines
Par Marianne
Publié le
ArcelorMittal va supprimer « environ 600 postes » dans sept sites industriels du nord de la France. Une décision qui porte à près de 800 les pertes d’emplois depuis la fermeture des usines de Reims et Denain en novembre dernier.
Nouvelle vague de licenciements chez le sidérurgiste franco-indien ArcelorMittal. 600 emplois pourraient en faire les frais au sein du « cluster nord » du géant industriel, selon l’AFP. Soit près de 10 % des effectifs des 7 100 employés des sept usines : Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire. Toujours le même argumentaire est mis en avant, le manque de compétitivité de l’Europe.
Plans sociaux à la chaîne
Cela porterait le nombre total de suppressions de postes à près de 800 en moins de six mois. En novembre, le groupe a décidé de fermer ses usines de Reims (Marne) et Denain (Nord). 135 emplois concernés, auxquels se sont ajoutés en décembre 2028 suppressions de postes à Valence (Drôme) et Strasbourg (Bas-Rhin).
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Cette fois-ci, certaines fonctions support seront transférées en Inde. « Aucune activité de production d’acier ne sera déplacée de l’Europe vers l’Inde dans le cadre de cette initiative », assurait pourtant le groupe en février de cette année, alors que les premières inquiétudes commençaient à poindre.
Malgré les aides de l’État
Gaétan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal à Dunkerque y voit une « hécatombe », mais reste combatif : « On ne va pas se laisser crever comme ça. On est dans le Nord, on est des métallos, on ne va pas se laisser faire. »
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Le choix inquiète sur le site de Dunkerque, qui emploie 3 000 personnes. Son principal haut-fourneau est à l’arrêt depuis le 15 avril, pour trois mois de maintenance. L’État a pourtant investi dans la décarbonation du site à hauteur de 850 millions d’euros.
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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne