Présent en conférence de presse à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions entre Arsenal et le PSG, ce mardi (21h), l’entraîneur des Gunners Mikel Arteta a rappelé l’ambition des Londoniens à l’heure d’accueillir les champions de France dans leur antre de l’Emirates Stadium.
Plus que quelques heures avant le coup d’envoi d’une rencontre que le monde du foot attend avec impatience. La double confrontation en demi-finale de la Ligue des champions entre Arsenal et le PSG, avec un premier acte ce mardi à l’Emirates Stadium (21h), s’annonce prometteuse à plus d’un titre.
Déjà car les deux équipes cherchent à atteindre le momentum absolu: soulever la coupe aux grandes oreilles et remporter la C1 pour la première fois de leur histoire. Ensuite parce qu’Arsenal entretient une histoire rapprochée avec la France, qui a bâti une bonne partie de sa gloire passée et présente (des Invincibles de 2003-2004 jusqu’à Saliba aujourd’hui). Aussi parce que Luis Enrique et Mikel Arteta parlent le même langage footballistique: un collectif fort, un amour du pressing, une discipline exigeante dans le repli défensif et des ailiers supersoniques capables de faire vaciller n’importe quel bloc bas.
“Nous avons encore de l’appétit”
Présents ce lundi en conférence de presse, les managers ont tour à tour rappelé leur soif de vaincre et leur totale confiance en leur groupe. L’entraîneur des Gunners a eu le loisir de conclure l’exercice des questions-réponses avec la presse et c’est peut-être lui qui a réaffirmé son ambition le plus fort.
Interrogé sur sa volonté de marquer de son empreinte le club du nord de Londres, Mikel Arteta ne s’est pas caché et son témoignage a également fait office d’avertissement aux Parisiens. “On fait partie des quatre meilleures équipes en Europe, cela montre notre mentalité, notre état d’esprit et nos ambitions. Oui, nous sommes en train d’écrire l’histoire, une belle histoire, mais nous avons encore de l’appétit (…) C’est une opportunité incroyable de rendre les gens heureux, d’écrire l’histoire et nous en sommes proches, il faut saisir les opportunités qui se présentent et faire en sorte que cela se produise.”