Condamné à mort ou à la prison à vie, assassiné, ou encore jeté d’une falaise… les politiciens sud-coréens qui ont pris la tête du pays ont presque tous mal fini. Nul ne sait ce qu’il adviendra du président actuel Yoon Suk-yeol, suspendu par le Parlement et poursuivi par la justice, mais le destin de ses prédécesseurs est pour le moins tragique.
Même les plus jeunes générations de manifestants, aujourd’hui vent debout contre le président coréen Yoon Suk-yeol, se souviennent des fameuses « veillées aux chandelles » de 2016-2017, alors que certains d’entre eux n’étaient que des enfants. Une mobilisation massive, de centaines de milliers de personnes, dans les rues de la capitale Séoul. Partout dans le pays, on manifestait pour la destitution de la présidente Park Geun-hye, en brandissant des bougies, devenues symbole de la démocratie.
À LIRE AUSSI : Corée du Sud : après la destitution du Premier ministre et président par intérim, “je suis soulagée, et fière ”