Au lendemain de la contre-performance du PSG sur la pelouse d’Aston Villa en quart de finale retour de Ligue des champions (défaite 3-2, qualification 5-4 en cumulé), Jérôme Rothen assure que le club de la capitale a péché par excès de confiance. Il écarte l’hypothèse d’une faillite mentale.
Les fantômes du passé ont-ils fait leur retour? Passé proche d’un improbable retournement de situation sur la pelouse d’Aston Villa en quart de finale retour de Ligue des champions, mardi soir (défaite 3-2, qualification 5-4 en cumulé), le PSG a fait ressurgir chez ses supporters le souvenir de douloureuses éliminations européennes (Barcelone en 2017, Manchester United en 2019, Real Madrid en 2022).
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À l’image d’Emmanuel Petit, qui a vu les joueurs du PSG “flipper” lors de la seconde période à Villa Park, certains observateurs ont pointé une faillite mentale des hommes de Luis Enrique. Une hypothèse balayée par Jérôme Rothen. “Pour moi, ce n’est pas un problème mental ce qu’il s’est passé”, a tranché notre consultant dans l’émission Rothen s’enflamme, ce mercredi sur RMC. “Ce serait trop facile de ressasser le passé et de coller cette étiquette à un groupe complètement différent, à part Marquinhos.”
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Rothen: “C’est un mal pour un bien”
“Quand tu as une avance sur les deux matchs et que tu te sens supérieur – à juste titre -, tu peux avoir un petit excès de confiance”, a poursuivi Jérôme Rothen. “Et le début de match donne raison au PSG. Les deux premières attaques, les deux premières frappes cadrées, c’est deux buts. Automatiquement, t’en fais un peu moins dans les courses, tu mets moins de vitesse… Après, tu fais un démarrage de deuxième mi-temps où t’es un peu endormi. Tu laisses un peu de place, tu ne te replaces pas comme il faut, tu ne rentres pas dans les duels… Et tu encaisses un but et ça s’enchaîne.”
Alors que le PSG version 2024-2025 semblait à l’abri d’un tel trou d’air, ce qu’il s’est passé mardi soir à Aston Villa est, pour Jérôme Rothen, un utile rappel à l’ordre. “Le problème, c’est le relâchement et tu ne dois pas l’avoir. Ce n’est pas plus inquiétant que ce qu’il s’est passé, au contraire. Je pense que c’est un mal pour un bien car ils ont vu qu’ils ne pouvaient pas en faire un peu moins”, a conclu notre consultant dans Rothen s’enflamme.