Après la victoire de l’Argentine face à l’Uruguay (0-1) vendredi soir lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026, l’attaquant de l’Albiceleste, Julian Alvarez, est revenu pour la première fois sur son tir au but refusé lors de la séance fatale aux Colchoneros face au Real Madrid le 12 mars en 8es de finale de Ligue des champions.
C’est un tir au but qui n’a pas fini de hanter son esprit. Julian Alvarez fut l’acteur malheureux du 8e de finale retour de Ligue des champions entre son club, l’Atlético et le Real Madrid (1-0, 2 tab à 4) le 12 mars au Metropolitano. Lors d’une séance de tirs au but irrespirable, son penalty réussi fut finalement refusé par le VAR, l’attaquant argentin ayant touché le ballon des deux pieds.
Au lendemain de cette cruelle défaite, Alvarez avait posté un message sur les réseaux sociaux. Mais il n’avait fait aucune allusion à cette règle qui l’a pénalisé et qui a empêché les Colchoneros de se hisser en quart de finale. “Ça fait mal d’être éliminé après avoir tout donné sur le terrain et s’être battu jusqu’à la dernière minute”, avait écrit l’ancien joueur de Manchester City. On n’y est pas parvenu, mais cette équipe a fait preuve de caractère, de dévouement et de cœur.”
“Je ne cherche pas à profiter de la situation”
Un peu plus d’une semaine plus tard, c’est en Uruguay, après la victoire de l’Argentine (0-1) lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026 qu’il s’est exprimé pour la première fois sur son tir au but polémique: “Je l’ai vu des milliers de fois, il y a des vidéos partout”, a déclaré le champion du monde, interrogé par ESPN.
Julian Alvarez assure ne pas avoir senti qu’il avait touché deux fois le ballon. “S’il y a eu deux touches, le contact est minime et c’est très difficile à percevoir.” Et Alvarez, toujours affecté, de poursuivre: “Il faut que les règles soient un peu plus claires, car je ne cherche pas à profiter de la situation. Par exemple, lorsque le gardien s’avance et arrête un penalty, le penalty est à retirer. Et ce n’est pas pour profiter de la situation.” Et de conclure, amer: “Ce qui s’est passé est dommage.”