Après chaque drame, la même réponse sécuritaire : la généralisation des portiques, des contrôles, des barrières. À la suite d’une nouvelle agression mortelle dans un lycée de Nantes, les politiques relancent l’idée d’encadrer l’entrée des établissements scolaires comme celle d’un aéroport ou d’une prison. L’illusion de la sécurité ?
Un drame, un portique. Si elle n’accompagnait pas des tragédies humaines, cette nouvelle règle de la politique sécuritaire aurait presque quelque chose de comique. Après l’agression au couteau perpétrée par un élève dans un lycée de Nantes ce jeudi 24 avril (un mort, trois blessés), la litanie a repris. François Bayrou, et surtout Laurent Wauquiez, se sont prononcés pour la généralisation de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires. La mesure avait déjà été brandie par le second en… 2015.