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Vannes (Morbihan).– Jusqu’au coup de fil des gendarmes, la majorité des victimes de Joël Le Scouarnec n’avaient aucun souvenir d’avoir, à l’hôpital, subi des violences sexuelles. Une appendicite, ça oui. Une opération pour un kyste ou une torsion testiculaire… Mais le nom du docteur Le Scouarnec ne leur disait plus rien du tout. Et pour cause : elles étaient trop jeunes. Ou sédatées. Ou bien trompées par les prétextes médicaux fallacieux avancés par le chirurgien pour faire effraction dans leur corps sans éveiller les soupçons. Orianne, elle, se souvenait de tout.