https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2025/03/05/250305-img-au-proces-le-scouarnec-si-un-enfant-etait-seul-dans-sa-chambre-j-y-retournais.jpg
Vannes (Morbihan).– À cet instant, dans le box des accusés, Joël Le Scouarnec a-t-il la sensation de reprendre un peu de pouvoir ? Depuis des années, interrogé sur ses « journaux intimes » (où il se racontait en train de commettre des violences sexuelles sur ses patient·es), le chirurgien répondait qu’une partie des scènes étaient le produit de fantasmes, d’exagérations littéraires destinées à nourrir, en rentrant de l’hôpital, son excitation personnelle.