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La première salle provoque un effet de trouble, tant elle convoque des artistes presque jamais vus en ces lieux. Un autoportrait intense de Gerard Sekoto, peintre sud-africain débarqué à Paris en 1947 pour fuir l’apartheid, voisine avec deux toiles du Brésilien Wilson Tiberio, dont Sekoto devient l’ami à Paris. À deux pas, un grand format du Martiniquais Raymond Honorien est exposé non loin d’un recueil de poèmes traduits en français de l’Afro-Américain Langston Hughes, un des théoriciens de l’art noir dans l’entre-deux-guerres aux États-Unis…