Avec le premier volume d’ « Electric Miles », le scénariste Fabien Nury et le dessinateur allemand Brüno livrent un polar halluciné tout en rendant hommage aux « pulp », ces magazines populaires de SF qui ont connu leur âge d’or pendant l’entre-deux guerres.
En 1994, Quentin Tarantino remettait au goût du jour, avec son deuxième long-métrage, Pulp Fiction, un genre délaissé depuis les années 1970, le « pulp ». Ce type de récit populaire, mettant en scène des polars, de la science-fiction et même des histoires de romance, a connu son heure de gloire dans les années 1930, aux États-Unis, grâce à des revues imprimées sur du mauvais papier – la woodpulp, résidu de fibre de bois qui en a inspiré le nom.
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